Investissement pour l’entreprise BioTEPP

Le Journal de Lévis —

La jeune entreprise lévisienne, BioTEPP, a annoncé, le 11 septembre dernier, les investissements de Filaction et de Produits naturels Canada (PNC) pour favoriser sa croissance. BioTEPP évolue dans le domaine de la biotechnologie, elle développe un produit naturel, le Virosoft CP4, pour lutter contre les parasites qui s’attaquent notamment aux pommes.

En effet, l’entreprise qui se concentrait plutôt sur la recherche dans ce domaine a, depuis 2015, amorcé une phase de croissance dans la production de produits antiparasitaires. L’entreprise compte une quinzaine d’employés, elle possède une usine de production à Cap-Chat, en Gaspésie, et son centre de recherche est situé à Lévis.

Pour l’instant, la majorité des clients de BioTEPP se situe dans les États américains de Washington et de l’Oregon. Seulement 10 % de leurs ventes sont enregistrées au Canada. Claude Gagnon, président de l’entreprise, compte faire prospérer les investissements de Filaction et de PNC.

«On travaille surtout dans un marché américain, mais l’idée, c’est d’aller plus loin. Avec l’investissement, on va pouvoir produire une plus grande quantité du produit, on aura donc l’opportunité d’ouvrir nos horizons», a-t-il expliqué M. Gagnon.

En effet, l’entreprise est aux prises avec un beau problème, ses clients ont vidé complètement ses stocks. La réception de leur produit est excellente souligne le président, mais la demande est trop grande pour ce que l’entreprise peut produire.

L’objectif est, d’abord, de répondre adéquatement aux demandes des clients actuels et, ensuite, d’offrir un meilleur service.

Une entreprise bien entourée

Selon M. Gagnon, lorsque BioTEPP a amorcé sa première phase de croissance en 2015, l’entreprise a su aller chercher des professionnels de qualité. C’est ce qui fait le succès de BioTEPP.

Avec ces investissements, le président souhaite résoudre une autre lacune de l’entreprise.

«On ne couvre pas bien le marché, pas seulement à cause de la quantité du produit qu’on fabrique, on n’a pas assez de produits diversifiés à vendre», a analysé l’homme d’affaires.

Pour répondre à la demande des clients, les chercheurs devront se pencher sur l’élaboration de nouveaux produits afin que BioTEPP devienne un incontournable dans la lutte antiparasitaire biologique.

Voir aussi : http://www.journaldelevis.com/1079/Affaires.html?id=32945