Communiqué de presse
Lévis, le 4 juin 2019 – BioTEPP, une entreprise de biotechnologie, est fière d’annoncer avoir obtenu l’autorisation de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) d’ajouter la tordeuse orientale du pêcher à la liste des insectes nuisibles pouvant être contrôlés aux États-Unis par son biopesticide, VirosoftMCCP4.
« Déjà très efficace contre le carpocapse (ver de pomme), VirosoftMCCP4 est désormais reconnu comme étant tout aussi efficace pour lutter contre un autre insecte nuisible, la tordeuse orientale du pêcher, a déclaré Michel Tremblay, agr., vice-président Marketing de BioTEPP. Cet insecte peut entraîner des pertes économiques considérables pour les producteurs de pommes, de pêches, de nectarines et d’abricots Nous sommes évidemment ravis d’avoir obtenu cette homologation de l’EPA. »
Des tests menés dans l’État de Washington montrent que l’utilisation du VirosoftMCCP4 a eu un impact significatif sur le nombre de piqûres que la tordeuse orientale du pêcher (TOP) peut causer, piqûres souvent suivies de pénétrations dans les fruits, comme l’illustre le tableau ci-dessous.
La tordeuse orientale du pêcher, ou grapholita molesta, est un lépidoptère de la famille des tortricidés. L’insecte est originaire de Chine et a ensuite été introduit au Japon et en Amérique du Nord. On le trouve maintenant dans toute l’Europe, en Asie et en Amérique du Sud, à Hawaii, au Maroc, à Maurice, en Afrique du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’insecte migre fréquemment vers les vergers de fruits à pépins en fin de saison où il peut causer des dommages importants aux fruits avant la récolte.
Le VirosoftMC CP4 de BioTEPP est un insecticide biologique contenant le baculovirus (CpGV-cp4) cydia pomonella granulosis.Il ne s’attaque qu’au carpocapse et à la tordeuse orientale du pêcher, permettant ainsi à tous les autres insectes utiles de s’acquitter de leurs tâches. Utilisé en production biologique et conventionnelle, il contribue non seulement à lutter contre ces insectes ravageurs, mais aussi à réduire l’épandage de pesticides chimiques et leurs résidus dans notre alimentation.